Aménagement du territoire : préserver l’avenir
Pour continuer à améliorer les conditions de vie sur son territoire, Brest métropole a su mettre en place une stratégie d’aménagement ambitieuse, mêlant développement et préservation des ressources.

Des quartiers anciens requalifiés pour proposer des nouveaux logements à coûts abordables, et conçus pour consommer moins d’énergie ; des cours d’école végétalisées, pour une meilleure infiltration des eaux de pluie dans les sols, comme cela se fait par ailleurs dans de nombreux parcs et jardins ; une trame verte et bleue, où vallons et corridors écologiques permettent à la faune et à la flore de disposer d’un espace adapté pour se déplacer, se reproduire, et vivre en paix ; un vaste réseau de chauffage urbain, issu de l’énergie de l’incinération des déchets ménagers pour chauffer des milliers de logements et des entreprises sans avoir recours aux énergies fossiles…
Sur Brest métropole, les dispositifs d’attractivité et de développement du territoire sont légion. Ils tiennent compte de la nature, « et des réalités d’aujourd’hui et de demain », souligne Maelch’en Gallet-Dessury, à la direction de l’aménagement de Brest métropole.
Un corridor écologique sanctuarisé
Car agir aujourd’hui, c’est œuvrer pour… ou contre demain. Face au changement climatique, les habitudes d’hier ne peuvent plus avoir cours. « Les projets démarrent par une analyse environnementale et paysagère, qui en sera la trame. Cela permet de répondre aux enjeux de demain, en luttant contre les îlots de chaleur, en favorisant la biodiversité, tout en améliorant la qualité de vie au quotidien », poursuit-elle.
« Le projet du futur quartier de Kerarmerien, à Plouzané, en est une belle illustration. Sur 40 hectares, on préserve une coulée verte de 10 hectares, véritable corridor écologique sanctuarisé, quand les futures parcelles d’habitation devront aussi gérer, individuellement leurs eaux pluviales », relève Tifenn Quiguer, vice-présidente de Brest métropole en charge de l’aménagement.
Un travail participatif
Même cas de figure avec le quartier de la Fontaine Margot, et la restauration des prairies environnantes du Vern, où un travail participatif avec les habitants a permis de faire de ce nouveau quartier un lieu répondant aux besoins d’habiter, tout en prenant soin des richesses naturelles existantes.
« Sur Brest métropole, les nouveaux logements le sont aux trois quarts en renouvellement urbain, qui permet de répondre aux besoins d’habiter, sans étalement urbain », rappelle aussi Tifenn Quiguer.
Même stratégie avec le projet en cours Siamorphose, dans le centre-ville reconstruit de Brest. Ce démonstrateur de ville durable vise à requalifier des immeubles de la reconstruction, et végétaliser les cœurs d’îlots.
Parole d’élue
« L’aménagement durable d’un territoire, ce n’est pas un espace mis sous cloche. C’est un juste dosage entre la transformation de l’existant et le développement de notre territoire. Nous sommes la métropole d’équilibre de l’ouest breton, et nous devons à ce titre répondre aux besoins des habitantes et habitants d’aujourd’hui et de demain » Tifenn Quiguer, vice-présidente de Brest métropole en charge de l’aménagement.
S'adapter aux contraintes climatiques
Autant d’exemples concrets qui démontrent que le végétal est revenu s’inviter dans nos villes, pour le meilleur. « Le développement des espaces verts en milieu urbain est essentiel. Ils contribuent à rendre notre métropole plus durable et plus agréable à vivre », souligne ainsi Hubert Bruzac, vice-président de Brest métropole en charge du plan arbres.
Futures zones économiques ou quartiers de demain, la ligne est la même désormais : aménager pour accueillir de nouveaux habitants, dans un cadre apaisé et attractif, qui permettra de s’adapter aux contraintes climatiques.
Des espaces remarquables
Et pour les grandes bouffées d’air, le territoire ne manque pas d’atouts, de la rade aux grands espaces : « Notre territoire abrite des espaces naturels remarquables qu’il nous faut préserver et mettre en valeur, à l’image du fantastique travail effectué pour réhabiliter l’espace naturel de Bodonou », rappelle Laurent Péron, vice-président de Brest métropole en charge des espaces sensibles.
Tous les atouts donc, pour un territoire durable dès aujourd’hui !
Quatre façons de préserver l’avenir
En pleine opération de renouvellement urbain, le quartier de Bellevue se réinvente de tous côtés. Et si les grands travaux de Mon réseau grandit vont transfigurer la physionomie locale pour le mieux, d’autres opérations, plus discrètes, participent aussi de cette transition.
Du côté du jardin d’Armagnac, petit havre de nature en surplomb des rives de Penfeld, à deux pas du quartier d’habitat collectif d’Aquitaine, c’est une petite révolution qui se joue depuis un an. « L’arbre centenaire qui bordait le jardin est tombé pendant la tempête Ciarán. Les habitants y étaient très attachés, et on a cherché comment en garder la trace », relate Armelle Labadie, responsable de la mairie de quartier de Bellevue.
Un partenariat s'est mis en place entre les étudiant du Master Design en transition de l’école européenne supérieure d’art de Brest, Vert le jardin qui gère le jardin et de nombreux services de la métropole.
La souche de l’arbre, toujours en vie, a été conservée et nourrie, le mur du jardin abattu, donnant une nouvelle perspective au lieu. Les étudiants de l’Eesab, eux, ont travaillé sur l’habillage du nouveau mur. Faite de bois de récupération, une palissade (avec traitement naturel par la méthode japonaise Yakisugi) viendra soutenir et mettre en valeur le vénérable chêne, tout en permettant un lien direct vers les rives de Penfeld.
Le nouvel ouvrage sera inauguré le 20 mai, à l’occasion de l’ouverture mensuelle du jardin d’Armagnac. Une bulle végétale et innovante, en plein cœur d’un quartier citadin qui ne demande qu’à s’ouvrir à la nature !
D’ici au début de l’année prochaine, le centre bourg de Guipavas aura changé de visage.
Entamée en 2023, une réflexion autour de l’identité du bourg et des usages qui en sont faits a été menée, en lien avec les élus, les habitants et les commerçants.
Elle a abouti à un réaménagement des espaces publics par Brest métropole. En ligne de force, la volonté d’apaiser l’espace public, avec un partage entre voitures, piétons et vélos, de mieux mettre en valeur le patrimoine et les deux places centrales, mais aussi de renforcer la place du végétal.
Dès le 22 avril, les premiers coups de pioche ont été donnés. Ils vont permettre d’aménager une grande place centrale entre la mairie et l’église Saint-Pierre Saint Paul. Sur des sols désimperméabilisés, y compris pour les places de stationnement, un espace sera réservé pour les événements festifs et les marchés, tandis que des gradins, eux aussi végétalisés, permettront aux habitants de se poser, le temps d’un goûter ou d’un spectacle de rue.
Pistes cyclables, traversées piétonnes sécurisées et trottoirs plus larges viennent compléter la nouvelle silhouette, plus conviviale et plus attractive, du cœur de la commune. « On nous dit depuis longtemps que ce bourg est compliqué, trop minéral, qu’il ne donne pas envie de s’arrêter. Avec ce réaménagement, le cœur de Guipavas va devenir plus attractif, et facile d’accès », se félicite le maire de la commune, Fabrice Jacob.
Livraison prévue en février 2026. Budget : 2,5 millions d’euros financés par Brest métropole.
C’est une fête annuelle à laquelle la métropole brestoise ne déroge jamais, tant celle-ci dispose de trésors à mettre en avant. Du 21 au 25 mai, toutes les communes métropolitaines y prennent à nouveau part, en offrant au public des animations par dizaines, entre spectacles, cuisine, soirée de découverte des chauves-souris ou balades.
Le temps fort de ces cinq jours de fête de la nature se déroule quant à lui le 25 mai, au niveau du cours Dajot et de ses alentours. De nombreuses associations naturalistes et structures accueillent les familles pour des balades guidées à la découverte des arbres et des oiseaux, des initiations aux sciences participatives et naturalistes ou encore des ateliers sur le jardinage ou le compostage.
brest.fr
Plans anciens, photos contemporaines, œuvres du musée des Beaux-arts… Du 8 mai au 3 novembre, la place Wilson s’habille d’un parcours végétalisé propice à la flânerie et à la culture, pour l’exposition Brest, ville d’arbres et d’histoires.
Gratuite, en plein air, articulée autour d’arches en bois, de tables, de transats, et de 12 panneaux présentant 36 visuels différents, l’exposition permet d’explorer la place historique des arbres à Brest par le prisme des fonctions qui leur ont été attribuées au fil des siècles. Qu’ils aient été plantés pour des raisons militaires (pourquoi des ormes ?) ou comestibles (qui sait que des citrons poussaient à Brest au XIXe siècle ?), les arbres à Brest, ainsi que leurs essences, ont souvent répondu à un besoin ou une nécessité. Brest, ville d’arbres et d’histoires propose ainsi de découvrir tout un patrimoine végétal ancré dans un riche passé et des visites guidées de l’exposition sont proposées les 7 juin, 5 et 16 juillet, et 28 août (à 15 heures, réservation auprès de l’office de tourisme de Brest métropole).
Les projets d'aménagement en cours
Découvrez les différents projets de renouvellement urbain qui vont prochainement faire évoluer le cadre de vie métropolitain.