Droit d'expression des groupes politiques de Brest métropole

Mise à jour le 01/09/2025

Le règlement du Conseil de Brest métropole, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.

Septembre 2025 - Expression libre (Sillage n°276)

Les temps de l’enfant : faire de l’intérêt de l’enfant notre boussole commune

À Brest, comme dans de nombreuses villes, l’éducation dépasse largement les murs de l’école. Depuis de nombreuses années, notre ville porte une politique éducative locale ambitieuse, bien au-delà de ses compétences obligatoires — limitées à la gestion des bâtiments et au personnel non enseignant. Ce choix délibéré, assumé, traduit une conviction forte : pour les socialistes, une ville engagée est une ville qui place l’enfant au cœur de son action.

C’est tout le sens du projet « Grandir à Brest », qui structure notre politique éducative autour d’une vision globale dans une continuité éducative : l’articulation cohérente des temps scolaires, périscolaires, extrascolaires et des vacances. Ce travail collectif, exigeant, associe tous les acteurs éducatifs et place l’intérêt de l’enfant au centre des réflexions, pour qu’elles puissent irriguer nos politiques publiques. Car ici, à rebours d’une inquiétante tendance à l’exclusion des plus jeunes des espaces publics, « nous considérons l’enfant comme un citoyen à part entière de notre ville, pas seulement comme un élève », rappelle Émilie Kuchel, adjointe à la politique éducative.

Concrètement, cette ambition se traduit par des choix forts, notamment en matière d’accessibilité, de justice sociale et de qualité du service public :

  • Gratuité de la cantine pour près de 1 000 enfants ;
  • 80 % de bio dans les cantines ;
  • Baisse des tarifs pour 75 % des élèves inscrits à la cantine et à l’accueil périscolaire en 2024 ;
  • Reprise en main de la restauration scolaire via une société publique locale, pour plus de qualité et de maîtrise ;
  • Participation des enfants dans nos politiques publiques : cours d’école, plan d’urbanisme… ;
  • Et dès la rentrée 2025, une nouvelle baisse tarifaire des activités extrascolaires municipales pour 80 % des familles brestoises.

Dans un contexte d’inflation persistante, les tarifs municipaux des accueils de loisirs des vacances baisseront ainsi jusqu’à -30 % pour les familles les plus modestes. Autre avancée majeure : l’accès aux classes découvertes est désormais renforcé et facilité grâce à un forfait versé en amont, permettant aux enfants des quartiers les plus défavorisés de vivre ces expériences essentielles.

Notre engagement ne s’arrête pas là. Alors que la Cour des comptes souligne le décalage de l’école primaire avec les besoins des enfants ciblant la semaine condensée sur 4 jours, Brest maintient résolument la semaine de 4,5 jours, en place depuis une douzaine d’années. Un choix pédagogique fort, fondé sur l’intérêt supérieur de l’enfant, quand la France reste la seule en Europe et dans l’OCDE à avoir généralisé une semaine aussi courte après le recul sur la réforme de 2013 sous les quinquennats d’Emmanuel Macron.

Il est temps de changer de regard sur notre système éducatif français. Les collectivités ne sont pas de simples exécutantes logistiques. Elles sont des architectes des temps de l’enfant, et doivent être reconnues comme telles. Il ne suffit plus d’encourager les initiatives locales : il faut leur donner les moyens de faire mieux, partout.

À Brest, nous avons choisi de faire des besoins globaux de l’enfant notre priorité. C’est un choix de justice, un choix d’avenir, un choix politique.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Construire Brest comme une place forte du breton !

En moins d’une décennie, notre région a perdu la moitié de ses locuteurs du breton ! Cette situation est inquiétante car elle pose la question inévitable de la survie de notre langue régionale. D’autant que le modèle d’apprentissage actuel du breton (et de toutes les langues régionales) repose principalement sur la sphère associative qui doit elle-même faire face à de nombreux périls : diminution des financements d’État dans la cure d’austérité souhaitée par Bayrou, crise de l’engagement bénévole, etc.

Pour endiguer ce déclin, il y a urgence à agir. Que faire ?

À Brest, année après année, notre collectivité fait le choix de mener une politique visant à renforcer la place du breton dans tous les aspects du quotidien de notre cité.

Transmettre, faire vivre, garantir la visibilité de notre langue, voilà nos trois mots d’ordres pour faire du breton une langue d’avenir, vivante et partagée par le plus grand nombre. C’est dans cette logique que nous menons des actions fortes et ambitieuses : soutien au réseau associatif du mouvement breton dont SKED, distribution d’un livret de famille bilingue, constitution d’un fond documentaire en breton dans les médiathèques, accompagnement dans l’organisation d’évènements promouvant le breton, ouverture d’une filière d’enseignement bilingue par quartier dans les écoles publiques, etc.

Mais tout ce travail mené localement en faveur du breton ne saurait malheureusement pallier le manque criant d’ambition publique nationale pour les langues régionales, notamment dans le domaine de l’enseignement. Les moyens d’État nécessaires pour ouvrir des classes bilingues dans les écoles publiques et former de nouveaux enseignants ne sont toujours pas au rendez-vous ! Cela rend plus que jamais nécessaire l’adoption d’une nouvelle loi « Cachin » garantissant à chaque élève de l’école publique la possibilité d’apprendre sa langue régionale, là où elle est parlée, au pays.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean‑Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Pour l’écologie et la réindustrialisation

L’écologie est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Là où la terre, l’eau, l’air sont pollués, menaçant la santé de chacun, les personnes qui en ont les moyens peuvent toujours déménager, mais pas celles qui ont de petits revenus. Pas de justice sociale sans écologie.

Pas de justice sociale non plus sans une économie qui garantisse des emplois bien rémunérés. Or, la globalisation libérale, en mettant en compétition tous les pays du monde pour comprimer les salaires et augmenter sans cesse les profits des multinationales, a fait deux grandes victimes dans le pays de Brest comme ailleurs en Europe : l’agriculture familiale et l’industrie. Dans ces deux secteurs, beaucoup d’emplois ont été perdus.

Face à ces deux constats, on ne doit pas se résigner. Concilier l’écologie, l’agriculture et l’industrie et relocaliser les emplois, c’est possible. Par son climat et ses sols, la Bretagne est un des territoires les mieux placés pour la culture du lin et du chanvre. Aucune autre plante n’offre une palette aussi large de débouchés : nutrition humaine et animale, santé, cosmétique, bâtiment, industrie (emballages, matériaux de construction pour le nautisme et les garnitures intérieures de toutes sortes de véhicules), confection. L’association qui réunit les acteurs économiques du lin et du chanvre en Bretagne a son siège aux portes de Brest Métropole, à Landerneau.

Pour ne parler que du lin, en Bretagne les surfaces cultivées sont passées de 20 à plus de 2 000 hectares en trois ans. A Milizac, Plougonvelin, Ploumoguer, des agriculteurs s’engagent dans cette culture rémunératrice, compatible avec d’autres productions végétales ou animales et aux avantages environnementaux certains : un système racinaire qui enrichit les sols, peu voire pas d’intrants, peu voire pas d’irrigation. Des usines de première transformation se construisent dans le pays de Morlaix. A mesure que la production de lin et de chanvre va croître en Bretagne, des ateliers de filage, de tricotage et de tissage seront nécessaires pour que la matière première soit valorisée ici plutôt qu’à l’autre bout de la planète. Brest Métropole a toute sa place dans ce nouvel écosystème breton. Les communes et les intercommunalités ont un rôle direct à jouer en introduisant des critères favorables au lin et au chanvre dans la commande publique. Le groupe SNCF a décidé de remplacer le coton par du lin produit et transformé en France pour la confection des tenues de travail de tous ses agents (290 000 salariés dans le monde).

Elu-e-s du Groupe Génération.s – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon et Béatrice Lebel.

 

L’été est propice à la découverte des petits et des grands trésors qui nous environnent. Et Brest Métropole n’en manque pas.

Brest est labellisée “ville d’art et d’histoire” et met en valeur l’héritage issu d’une histoire riche et ingrate qui a vu la ville détruite en 1944, reconstruite et sans cesse transformée depuis. La renaissance des ateliers des Capucins qui a permis à un site remarquable, porteur d’une page de l’histoire ouvrière de Brest, de se transformer en un lieu de culture et de détente est l’illustration parfaite de cette ville qui veut renouer avec son histoire et retrouver un attrait dont l’après-guerre l’avait privé.

Les communes environnantes sont également riches d’histoires et d’éléments de patrimoine qui méritent qu’on y prête attention. On peut penser à Plougastel, ses fraises, son calvaire, son musée, et quelques-uns des plus beaux points de vue sur la rade. Et de longue date, la commune a eu à cœur de valoriser ce patrimoine ce qui lui a permis d’accéder récemment au statut de “station classée de tourisme”

A l’autre bout de la métropole, le phare du Minou vient d’être distingué comme site emblématique de la région Bretagne pour le Loto du patrimoine. Si le dossier de restauration du phare est porté par la commune de Plouzané, la mise en valeur de ce site d’exception ne pourra se faire qu’en conjuguant les efforts de différents partenaires dont la commune, la métropole et le conservatoire du littoral.

Enfin, un peu partout, des chemins et des sentiers sillonnent nos quartiers, nos campagnes et notre littoral. Ils sont appréciés aussi bien par les randonneurs, venus parfois de loin pour admirer des paysages grandioses, que par les familles qui trouvent dans leur environnement proche des balades accessibles. Et là, si la métropole assure, la plupart du temps, la gestion et l’entretien des chemins, ce sont les communes qui peuvent s’occuper de leur identification et de leur jalonnement.

Tout cela montre à quel point les compétences sont entremêlées lorsque l’on parle d’attractivité et de développement touristique du territoire. C’est pourtant un enjeu essentiel et dont on mesure année après année à quel point il peut être porteur de perspectives.

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

C’est la rentrée, vive les cours non genrées !

En ce mois de septembre 2025 dans notre métropole, plus de 17 000 enfants rejoignent les bancs de l’école… et la cour de récréation ! Attendue ou redoutée, la récréation est un moment crucial pour la sociabilisation des enfants. Diverses études sur l’égalité filles-garçons à l’école mettent en lumière que les stéréotypes de genre s’y répètent et s’y ancrent, du fait d’un traitement différencié entre les genres souvent inconscient. D’après une étude d’Unicef France de 2018 : “La cour de récréation illustre la séparation des sexes à l’école par la place qu’occupent les filles et les garçons : les garçons au large et au centre, les filles sur le côté”. Ainsi, à travers l’aménagement de la cour et son usage notamment, l’école « fabrique du sexisme ». Cette occupation de l’espace n’est pas anodine dans la construction du rôle projeté selon son genre et sur les relations filles-garçons. Cette répartition inégale, on la retrouve aussi au quotidien sur l’espace public. Le Haut Conseil à l’Égalité révèle que 60 % des femmes, toutes générations confondues, pensent qu’elles doivent être discrètes pour correspondre à ce que la société attend d’elles et 45 % des hommes sont d’accord.

Mais “parce qu’il est une construction sociale, le sexisme n’est pas une fatalité”. Dans son projet Grandir à Brest, la collectivité fait de la lutte contre les inégalités et la promotion de l’égalité filles-garçons une priorité. La ville aménage progressivement ses cours d’école en concertation avec les enfants. Les élèves sont sensibilisé-e-s, et réfléchissent ensemble aux usages souhaités pour un partage de l’espace plus équitable. Cette démarche s’accompagne d’une végétalisation de la cour et permet de répondre au mieux à leurs besoins. Ces cours inclusives deviennent des lieux d’apprentissage du vivre-ensemble, favorisant la mixité et l’égalité au quotidien. Voici une mesure très concrète que les communes peuvent mettre en place pour construire une société plus égalitaire et plus juste.

Groupe Les Écologistes : Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Marion Maury, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Bonne rentrée à toutes et à tous.

Après le bel été que nous avons vécu à Brest, c’est une rentrée faite de doutes, d’inquiétudes et d’attentes fortes qui nous attend.

Tout est là pour nous le rappeler. Que ce soit du fait des tensions à l’international mais aussi avec ce que nous sommes amenés à vivre en France au quotidien.

Mais revenons quelques instants sur toutes les belles émotions partagées en juillet et en août avec les diverses manifestations proposées à Brest.

Nombre d’entre vous et les touristes attirés par notre territoire ont pu participer à de multiples événements culturels et sportifs en accès gratuit sur l’espace public.

Parmi ceux-ci, retenons le départ d’étape du Tour de France féminin suivi par une foule impressionnante, le feu d’artifice du 13 juillet applaudi par 25 000 personnes, le défilé du 14 juillet qui a été un grand moment de fête pour celles et ceux réunis sur le Cours d’Ajot, les concerts et animations des 3 Jeudis du Port qui ont fait vibrer au total 67 000 personnes, les animations dans les quartiers.

Bref, des gens heureux d’être là… Nous, élus du PRG-le Centre gauche, sommes fiers de ce que Brest propose en animations et en événements. Notre ville a su projeter une belle image d’elle-même, celle d’une tradition festive, où la convivialité et le partage ne sont pas des vains mots mais une façon de vivre.

Mais la politique va vite reprendre ses droits. Les Brestoises et les Brestois savent qu’ils peuvent compter sur nous pour défendre leurs intérêts et ceux de notre ville.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche

Investir pour la paix : les atouts de Brest

La guerre est à nos portes. Depuis le 24 février 2022, Vladimir Poutine a lancé une « opération spéciale » terme qui peine à masquer une invasion de l’Ukraine avec l’objectif de la soumettre. En 2008, l’invasion de la Géorgie témoignait d’une volonté du pouvoir russe de rétablir son emprise sur ses anciens satellites. L’annexion de la Crimée en 2014 n’avait cependant pas suffi à provoquer une rupture avec la posture de recueil des dividendes de la paix. La dislocation de l’URSS avait fait rompre avec la stratégie de guerre froide, et nos partenaires européens continuaient à s’abriter sous la garantie, au travers de l’Otan, du parapluie américain. Depuis janvier 2025, la nouvelle Administration demande à l’Europe de financer sa défense et fait douter du caractère stable de la relation transatlantique et de la protection américaine.

La France, attachée depuis le général de Gaulle à sa souveraineté, a su en maintenir l’arme, la dissuasion nucléaire. Le site de l’Ile Longue avec les 4 SNLE joue un rôle stratégique dans la défense de la France.

Aujourd’hui il n’est plus question seulement de maintenir notre capacité de dissuasion mais de remobiliser la Nation et ses armées pour répondre aux nouveaux défis et aux nouvelles formes de conflits qui envahissent tous les espaces terrestres, marins, aériens mais aussi numériques et appellent en réponse des innovations permanentes.

Ces enjeux géopolitiques renforcent le rôle stratégique du site brestois.

Autour de la Marine nationale, composante historique, qui joue un rôle structurant pour notre métropole, avec la base navale et ses milliers de militaires et autres personnels, c’est tout le bassin d’emploi qui est intimement lié aux industries de défense et de haute technologie.

Chacun connaît les grands équipementiers, Naval Group et Thalès, mais la vitalité du secteur repose aussi sur les nombreuses PME/ETI industrielles agissant en sous-traitance ou des entreprises de la Tech. Elles représentent environ 20 % des emplois du bassin. Au-delà, en Finistère, de nombreux acteurs interviennent aussi en soutien de nos armées.

Mais, c’est aussi un vivier de formation d’excellence, d’ingénieurs et de techniciens issus des grandes écoles et de la recherche. Reconnu depuis bien longtemps pour son excellence scolaire, notre région doit encore pousser sa jeunesse et notamment les filles vers les études scientifiques. Le site brestois, avec ses formations universitaires et ses grandes écoles, doit répondre aux besoins de l’industrie, du développement et de la recherche. Un défi à relever : à quand la parité filles/garçons dans nos formations scientifiques supérieures ?

A l’occasion de l’ouverture à Brest d’une Ecole 42 de formation informatique d’excellence, Bernadette Malgorn a proposé qu’une action volontariste soit engagée en ce sens par la Métropole : bourses, passerelles de réorientation, voilà des dispositifs éprouvés à déployer avec ambition.

Plus généralement, elle avait, lors de l’examen du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), insisté sur l’importance pour le Pays de Brest des enjeux liés à la défense. Nous ne devons pas nous contenter d’enregistrer les retombées de la politique nationale mais exprimer clairement notre potentiel et notre volonté d’accueillir les activités liées à la défense. La paix n’est pas une donnée naturelle. Elle se gagne par l’équilibre des forces, par la coopération internationale, la diplomatie et la démonstration de puissance. Mais d’abord par la cohésion nationale et territoriale. A Brest, soyons fiers de contribuer à préparer la paix.

Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest

Moulin Blanc : une promenade bienvenue

Le projet a été annoncé avant l’été : l’ancienne voie d’accès située à Palaren, rétrocédée à la Métropole, va être réaménagée pour en faire un sentier de promenade surplombant le Moulin Blanc.

Une fois n’est pas coutume, nous applaudissons des deux mains. Et pour cause. Ce projet faisait partie de notre programme lors des élections de 2020. Nous avons, avant tout le monde, défendu l’aménagement de Palaren et la mise en lien avec le Conservatoire botanique de Brest, afin de créer une zone verte, cyclable et piétonne.

Comme quoi, les bonnes idées n’ont pas d’exclusive. Nous attendons maintenant les futures annonces à venir un Plan escale zéro fumée pour lutter contre la pollution des navires dans le port de Brest, notamment des paquebots, grâce à l’électrification des quais. Un autre point fort de notre projet pour la Métropole auquel la majorité sortante ne devrait pas s’opposer.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Mai 2025 - Expression libre (Sillage n°274)

Deux collectivités, une même ambition : tenir bon, investir et protéger

Dans un contexte national de plus en plus hostile aux collectivités, marqué par un désengagement de l’État, Yann Guével, adjoint et vice-président aux finances, a défendu deux budgets 2025 bâtis avec une même exigence : celle de ne pas céder. Ni à la résignation, ni à la tentation austéritaire. À Brest, nous faisons le choix de tenir bon, de continuer à investir, et surtout, de protéger.

Que ce soit à Brest métropole ou à la ville de Brest, les contraintes sont les mêmes : incertitude budgétaire, ressources amputées, injonctions contradictoires d’un gouvernement qui préfère faire payer les territoires et les classes moyennes et populaires plutôt que les profits. Mais la réponse brestoise est claire : résister, agir et préparer l’avenir.

À la métropole, malgré une perte de 4,2 millions sur nos soldes d’épargne du fait de décisions nationales injustes, l’investissement atteint un niveau historique : près de 240 M€, soit 39 % du budget total. Ce sont des projets structurants, utiles et concrets : transports durables avec le projet de nouveau réseau de transport, soutien massif au logement social, développement économique, recherche et enseignement supérieur, renouvellement urbain, modernisation des équipements et espaces publics des 8 communes… Autant d’investissements essentiels à l’économie locale.

À la ville de Brest, même cap assumé : un budget record de 51,20 M€ d’investissement, avec des priorités claires. L’éducation d’abord, avec 12 M€ pour les écoles et crèches, notamment la reconstruction du groupe scolaire Kerisbian. La solidarité ensuite, avec une hausse de 12,4 % de la subvention au CCAS et des investissements pour l’action sociale, la santé, et les projets intergénérationnels. La culture enfin, avec 7,60 M€ investis, notamment pour le déménagement du Fourneau dans son nouvel écrin des Capucins.

Face à un État qui impose l’austérité sans assumer ses responsabilités dans un déficit de 175 milliards d’euros qu’il a lui-même creusé, nos collectivités choisissent la responsabilité solidaire. Brest métropole et la ville de Brest montrent qu’il est possible de tenir les grands équilibres budgétaires sans sacrifier l’avenir : aucune hausse d’impôt, une dette maîtrisée, une épargne préservée pour continuer à agir.

À Brest, nous croyons encore au rôle de la puissance publique. Nous croyons que chaque euro investi est un levier de cohésion, de justice sociale, de transition écologique. Et nous croyons qu’il est de notre devoir, dans ces temps incertains, de faire la démonstration que l’action locale peut être un rempart contre le découragement et un moteur pour demain.

Ces budgets sont des budgets de résistance, de cohérence politique, de fidélité à nos valeurs et nos engagements pris auprès des habitants.

À Brest, la solidarité ne se sous-traite pas. Elle se construit, avec les associations, avec les habitants, avec tous ceux qui refusent que l’injustice devienne la norme. À Brest, l’éducation, la culture, l’action sociale ne sont pas des variables d’ajustement. Elles sont des priorités. Et à Brest, nous investissons parce que nous savons qu’un territoire qui recule est un territoire qui abandonne. Ce n’est pas notre choix. Ce ne sera jamais notre choix.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Budgets 2025 : sérieux et ambition

Les derniers conseils municipal et métropolitain étaient notamment consacrés à l’examen des budgets pour l’année 2025 de nos deux collectivités.

Elus communistes, nous avons vôté ces budgets car ils sont des budgets à la fois sérieux, ambitieux, porteurs de solutions nouvelles pour répondre aux besoins de tous et de toutes.

Dans un moment où notre pays traverse de nombreuses crises, les collectivités demeurent les premiers remparts sur lesquelles peuvent et pourront compter les populations.

Dans une période d’incertitudes, les budgets 2025 de nos collectivités constituent de ce point de vue une véritable bonne nouvelle pour tous les habitants et toutes les habitantes de notre métropole, a minima sur 3 aspects.

Primo, le service public local se voit une nouvelle fois conforté par les choix budgétaires de notre équipe. Ceux-ci vont permettre de développer un haut niveau de service public, dans tous les aspects de la vie quotidienne, enrichissant encore le modèle social singulier que nous nous évertuons à bâtir de longue date.

Pour les élus communistes, ce haut niveau de service est le bien le plus précieux de tout un chacun. Comptez sur notre détermination pour toujours œuvrer à son renforcement, à l’appui de nos propositions : la gratuité des transports 0/26 ans et +60 ans, l’extension du réseau, etc.

Deuxio, cette année encore, les indicateurs de bonne santé financière de nos collectivités sont au rendez-vous. Nous pouvons envisager l’avenir avec sérénité et ambition quant aux projets qui seront engagés.

Tertio, ils consacrent une politique d’investissement extrêmement volontariste avec plus de 310 millions d’€, au global, de réalisations en 2025. Ces investissements massifs vont permettre de continuer de transformer cette année notre territoire dans un sens évident de progrès social et écologique avec notamment la livraison du projet Mon Réseau Grandit, la poursuite des chantiers de rénovation urbaine, la construction et la modernisation d’équipements de proximité (gymnase à Kérichen, mairie de quartier à Saint-Pierre, etc.).

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Accueillir à Brest les chercheuses et chercheurs états-uniens

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a organisé une purge au sein du monde scientifique états-unien. Des bases de données relatives à l’environnement, au climat, à la diversité, au genre, à l’inclusion ou aux minorités ont été détruites. Des milliers de chercheur-se-s ont été licenciés et des subventions supprimées. Un climat de peur s’est installé dans la communauté scientifique à telle enseigne que, selon le Point, 75% d’entre eux envisageraient de quitter les États-Unis. Au vu de la place centrale des USA dans les réseaux et les collaborations scientifiques internationales, l’encadrement politique de la recherche par la censure et l’arrêt de programmes entiers auront des conséquences dramatiques. Nous devons refuser cet obscurantisme qui menace le développement de l’humanité et la préservation de l’environnement. Dans une tribune du Monde, un collectif de scientifiques plaide pour la mise en place urgente d’un fonds européen supplémentaire afin d’accueillir ces chercheur-se-s, sans que cela se fasse au détriment des programmes européens. Le ministre français de l’enseignement et de la recherche, P. Baptiste, a cosigné avec une quinzaine d’autres pays européens, un courrier dans ce sens, au commissaire en charge de ces questions, en y ajoutant la question de notre autonomie stratégique en matière de stockage des données. Devant le Sénat, il s’est engagé à soutenir les universités et les organismes de recherche mais sans mentionner la réalité des moyens alloués. Aix-Marseille Université met en place le programme « Safe place for science » visant à offrir un asile à des scientifiques états-uniens. D’autres universités lui emboîtent le pas. Brest abrite aussi de nombreux programmes de recherches de renom international. Ifremer, dont le siège est à Brest, pourrait accueillir des chercheur-se-s états-unien-ne-s, à condition d’obtenir des moyens exceptionnels. La Métropole doit également soutenir et faciliter l’accueil de ces réfugiés qui renforceront la recherche et l’innovation bretonnes. C’est à la fois un enjeu de solidarité, de progrès social, environnemental mais aussi de résistance à l’extrême droite.

Le Groupe des élu.e.s UDB – Génération.s – LRDG
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel et Elise Hamard-Péron

 

L’urgence est aux mobilités

L’avenir est aux mobilités et à la multimodalité. Sous le terme « techno » se cache la nécessité d’organiser les mobilités. Il faut rechercher la convergence et les meilleures combinaisons possibles entre le vélo, le piéton, les transports en commun et… « la voiture ».

Or, par idéologie, on cherche à bannir la voiture. On supprime des places de stationnement, on augmente les tarifs des places de parking, on redimensionne les plans de circulation… et maintenant on applique en France des ZFE qui sont l’expression d’une « casse sociale ». Cette chasse à la voiture est d’autant moins compréhensible ici, à Brest métropole, que le réseau de transport en commun est largement perfectible. Les transports dits « lourds » que sont le tramway et le Bus à haut niveau de service ne sont présents « que » sur la ville-centre.

Nous devons penser à l’étape d’après. Il y a urgence. Créer de vrais pôles d’échanges aux entrées de la Métropole et y prolonger la première ligne de tramway à Guipavas, Gouesnou et Plouzané. Mieux relier le technopôle. Proposer une offre de qualité sur Plougastel, le Relecq-Kerhuon via le pont Albert-Louppe.

C’est tout le bassin de mobilités qui est largement perfectible et les interconnexions avec les pays d’Iroise et des Abers, Lesneven, Landerneau, Châteaulin et plus loin.

Nous poussons et proposons que toutes les parties-prenantes se posent les bonnes questions, prennent des engagements et se fixent un calendrier d’études…car qui va encore accepter longtemps de passer plus d’une heure le matin et plus d’une heure le soir dans les transports pour rentrer chez lui ? Qui va encore l’accepter longtemps ?

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané 
elus-gica@brest-metropole.fr

 

9 mai, journée de l’Europe : retrouvons le chemin de notre destin commun

« La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. » Ces mots de Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères prononcés le 9 mai 1950 pour la création d’une nouvelle forme de coopération entre les pays d’Europe, résonnent encore aujourd’hui.

En Ukraine, la guerre est installée depuis 3 ans déjà. Au sein de l’Union Européenne et partout dans le monde, extrême droite, élans nationalistes et xénophobes gagnent du terrain alors que les inégalités sociales se creusent. On perçoit à nouveau toute la fragilité de la paix et de la démocratie. Le ciment venu unir les peuples et les États Européens est en train de fissurer. Nous avons grand besoin de nouveaux « efforts créateurs » alors que la guerre est à nos portes. L’Europe, si bénéfique pour les territoires et tant porteuse d’espoirs dans un monde incertain, est menacée. Fondée pour la paix, l’Union Européenne (UE) s’est retrouvée prise au piège d’un modèle économique global qui bafoue les droits humains, détruit les écosystèmes et tourne le dos à la démocratie. Malgré l’accélération de la crise environnementale, l’Europe recule sur les sujets climatiques et sociaux. Tout cela contribue au désamour des peuples envers l’Europe.

L’Europe est aujourd’hui à la croisée des chemins. Elle doit choisir si elle défend la planète et les droits humains. Dans cette nouvelle configuration géopolitique mondiale, l’Europe doit choisir si elle est bâtisseuse de communs ou fossoyeuse d’espoirs, tant sur notre continent qu’à l’échelle planétaire. L’UE doit retrouver sa boussole et déployer une diplomatie de la paix. Elle doit aussi établir un agenda politique sur la question de l’investissement des États membres et de ses citoyen·ne·s dans leur sécurité collective et s’engager pour défendre le droit international, que cela soit en Israël/Palestine ou en Ukraine. Nous avons besoin de plus d’Europe ; mais surtout nous avons besoin d’une autre Europe.

Les élu.e.s écologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Un projet ambitieux et des valeurs pour faire gagner Brest !

Les budgets 2025, qui ont été votés le 28 mars pour la metropole et le 1er avril pour la ville de Brest, ont été les derniers budgets en année pleine de cette mandature. A ce titre, comme tous les budgets et les Comptes Administratifs que nous avons voté depuis 2020, cette copie budgétaire fera partie du bilan collectif que nous présenterons aux Brestoises et aux Brestois lors de la campagne électorale qui va bientôt s’ouvrir. 

Sans surprise, le PRG-le Centre gauche  dont les trois élus sont membres à part entière des majorités municipale et métropolitaine, participera activement à la campagne pour les élections de mars prochain, tout simplement pour expliquer ce que nous avons réalisé de bon pour nos concitoyens durant ces dernières années.

Malgré les contraintes imposées aux collectivités locales par les gouvernements successifs en charge des affaires de l’Etat depuis l’été dernier, et alors que nous traversons une période d’instabilité politique  les candidats de notre famille politique avanceront des propositions pour faire de Brest une ville où il font bon vivre.

Dans le contexte d’instabilité politique que nous traversons depuis des mois, nous avons fait le choix de la responsabilité et de la fidélité à nos engagements. En résumé nous avons choisi et garder un bon cap. Tout le monde le sait ici, c’est dans le mauvais temps qu’on reconnaît les bons marins.

Nous ne nous cantonnerons pas dans une candidature de témoignage, nous présenterons aux Brestoises et aux Brestois un projet à la hauteur de ce qu’ils attendent, nous revendiquerons fièrement les valeurs républicaines et humanistes qui sont les nôtres, et nous ne nous fourvoierons pas dans des alliances contre nature.

Comme vous le faites depuis des années, vous pourrez compter sur nous.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche

Alerte sur l’état du patrimoine de Brest

En moins d’un mois, Brest a connu trois événements retentissants concernant son patrimoine municipal et métropolitain : la fermeture en urgence du Patronage Laïque Sanquer, la nécessité de raser le parking Saint-Louis (avant reconstruction) et enfin la fermeture, pour de nombreuses années, du musée des Beaux-Arts.

S’il est une responsabilité première que toute équipe aux affaires doit assumer, c’est bien la gestion, l’entretien et la mise aux normes du patrimoine brestois. De surcroît la responsabilité de cette équipe est double, puisque ces dernières années elle a transféré à la Métropole un bon nombre d’équipements emblématiques de notre Ville.

Si les causes de ces fermetures sont différentes, il y a cependant des points communs entre-elles : l’état du patrimoine et l’absence d’inventaire général.

Comment sommes-nous arrivés à ces situations extrêmes ? Comment se fait-il que ces désordres majeurs n’ont jamais été évoqués auparavant, devant et avec tous les élus ? Du coup faut-il s’attendre à d’autres mauvaises surprises dans l’avenir ?

Dans certains équipements, ceux qui fréquentent les lieux - régulièrement ou épisodiquement pour des activités sportives, culturelles ou éducatives - voient au fil du temps les structures vieillir. Il ne suffit pas de mettre quelques rustines, ici ou là, pour masquer la réalité de situations qui se dégradent, jusqu’à l’irréparable.

Dès 2014, nous demandions à pouvoir disposer d’un inventaire de l’immobilier de nos collectivités. Rien ne s’est passé entre 2014 et 2020 et il a fallu attendre 2021 pour voir la création d’une Mission Stratégie Immobilière. Mais depuis, où est l’inventaire, où sont les diagnostics précis ? S’ils existent, pourquoi ne sont-ils pas disponibles pour les élus ?

Pour bien entretenir, pour faire les bons choix et pour investir intelligemment en priorisant les travaux nécessaires, encore faut-il connaître parfaitement la réalité de l’état du patrimoine brestois. Et, seul un inventaire précis, reposant sur des diagnostics complets et objectifs, peut permettre d’anticiper ou de programmer les travaux nécessaires.

Après les opérations de prestige de M. Cuillandre, il faut privilégier la préservation et la réparation du patrimoine existant, avant que tout cela finisse par coûter très cher aux Brestois.

Tournons la page !

 

Deux questions à Bruno CALVES

Comment en arrive-t-on à fermer un musée ?

Fermer un musée est une chose exceptionnelle. A des conditions climatiques complexes s’ajoutent des problèmes de structure progressivement apparus dans le bâtiment construit Après-guerre.

Pour autant, les investissements nécessaires au maintien en état du Carré des Arts, qui abrite le musée et les écoles de musique et des beaux-arts, ont-ils été suffisants depuis vingt ans ?

Que faire maintenant ?

Si l’actuel bâtiment ne peut être réhabilité pour le siècle à venir, le musée doit trouver sa place ailleurs, en centre-ville. En tout cas, il ne faut rien s’interdire.

Ensuite, la deuxième ville de Bretagne ne peut attendre les années 2040 pour retrouver une activité muséale. Il faut proposer des expositions « hors les murs » sur toute la métropole. Et pourquoi pas une antenne du musée aussi à Brest ? La Ville de Rennes l’a fait en 2025, Brest peut aussi le faire.

Enfin, je veux rappeler que beaucoup de musées ont été créés sous la Révolution française à partir de saisies opérées dans les classes privilégiées. De cette époque date l’idée que la culture appartient à tous dans notre République.

Sans culture partagée, pas de « vivre ensemble », à Brest comme ailleurs.

Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT 
Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA 
Françoise HOUARD
Bruno CALVES 
Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM 
Franck BESOMBES 
Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest

Transports : le tramway, pourquoi faire ?

«Si j’avais engagé le tram ferré, j’aurais engagé entre 500 et 600 millions d’euros et je n’aurai pas pu faire autre chose.» Ces mots sont de Mathieu Klein, maire socialiste de Nancy, lors de l’inauguration récente du Trolley Nouvelle Génération dans sa ville.

L’homologue du Maire-Président brestois a su faire la part des choses et renoncer à un coûteux projet de tramway. Coûteux en termes financiers, puisqu’on ne connait toujours pas le coût final du projet de TCSP pour Brest Métropole, mais également au niveau environnemental. Ce sont des milliers de mètres cube de béton et d’acier qui envahissent nos rues alors qu’il existe une solution plus souple. Une solution que d’autres maires ont privilégiée, préférant le bien être de la population à l’idéologie politique.

Depuis la campagne de 2020, nous répétons que d’autres choix de transport propres sont possibles, sans endetter la Métropole et hypothéquer sa liberté d’investir dans d’autres domaines. L’exemple de Nancy montre bien que la majorité métropolitaine aurait pu renoncer à la seconde ligne de tramway au profit d’une solution de trolley moins chère et tout aussi efficace pour les habitants.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire - brestprogressiste@gmail.com

Mars 2025 - Expression libre (Sillage n°272)

Pour une égalité réelle : continuons à agir !

Situation alarmante des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), rapport inquiétant du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), montée de l’idéologie masculiniste : en ce mois de l’égalité, l’actualité nous démontre combien les acquis de la lutte pour les droits des femmes sont fragiles et combien il faut continuer à agir.
La situation politique et budgétaire nationale incertaine a plongé le tissu associatif local, qui joue un rôle majeur dans nos territoires, dans des difficultés importantes nous rappelant s’il le fallait que derrière un budget, il y a des gens et des vies. Partenaires de longue date des collectivités dans leur action pour l’égalité réelle, les 4 CIDFF bretons qui œuvrent pour l’égalité, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ou encore l’insertion professionnelle des femmes et qui ont accompagné gratuitement plus de 10 000 personnes en 2024, voient aujourd’hui leur équilibre économique menacé. Si, aux côtés des collectivités qui représentent 27 % de leur financement, l’Etat ne garantit pas de manière pérenne la compensation financière de la prime Ségur qu’il a lui-même imposée, ces associations indispensables à la cohésion sociale de nos territoires seront en cessation de paiements en avril prochain.
Le décalage qui persiste en France entre égalité de droits et égalité réelle, comme nous le rappelle le dernier rapport du HCE, doit bien au contraire inciter les pouvoirs publics à agir, au premier rang desquels les collectivités territoriales, seules à conserver un degré de confiance de l’opinion important dans un contexte de défiance. Face à l’émergence d’une forte polarisation sociale sur le sujet du sexisme, notamment chez les jeunes, avec une montée en visibilité des discours sexistes et masculinistes, Brest et sa métropole continuent à agir. Nous agissons à la fois sur les représentations genrées (dénominations des rues, travail sur les cours d’écoles), comme de façon plus concrète pour plus d’égalité réelle. Cela passe par un effort conséquent sur le harcèlement de rue, au travers de marches exploratoires, d’une communication et de maraudes sur tous nos grands évènements et équipements, mais aussi du déploiement récent du réseau Angela sur toute la ville en lien avec les commerçants. L’accompagnement des victimes est également un engagement fort de notre collectivité avec le financement d’un poste d’intervenante sociale en commissariat et la création du Lieu d’accueil des victimes dont 2/3 des usagers sont des usagères. La politique volontariste d’accueil de la petite enfance, la mise en place de distributeurs de protections périodiques gratuites ou la campagne de distribution du violentomètre sont autant de moyens d’action pour faire progresser l’égalité au quotidien dans notre territoire.
Pour autant, nous devons tous nous interroger sur notre propre contribution individuelle à la question de l’égalité réelle. C’est le but de nos campagnes de communication sur l’espace public. Car c’est bien l’affaire de tous : les collectivités, les entreprises du territoire, les associations, mais aussi de chacun de nous, au sein de nos foyers, en ne négligeant jamais la force de l’exemple pour nos enfants et en gardant à l’esprit qu’il ne suffit pas de se revendiquer pour l’égalité pour qu’elle advienne.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Le stade du Froutven à 20 000 places

Depuis le début, notre groupe s’est prononcé en faveur d’une rénovation réglementaire, mesurée et partagée du Stade Francis Le Blé mais aujourd’hui force est de constater que celle-ci ne serait ni suffisante ni satisfaisante au regard du nouvel enjeu sportif et de l’histoire européenne que le Stade Brestois a commencé à écrire.
En accueillant les matchs de notre équipe durant toutes ces années pour permettre au Stade Brestois de franchir les portes de l’Europe, le vénérable Stade Francis Le Blé a accompli sa mission.
Pour autant, le projet de nouveau stade au Froutven n’est aujourd’hui pas satisfaisant, il ne nous convient pas en l’état, alors même qu’il va mobiliser beaucoup d’argent public.
En effet, le Froutven c’est certes 15 000 places au total, comme au Stade Francis Le Blé mais dans ces 15 000, se trouvent 3 000 places VIP de plus qu’à Le Blé. Si les choses se font en l’état, le projet du Froutven c’est 3 000 places en moins pour le grand public.
Si l’on veut favoriser l’accès du grand public, il est selon nous souhaitable de redimensionner un nouveau projet de stade. A hauteur de 20 000 places. Les 5 000 places supplémentaires que nous appelons de nos vœux seraient réalisées pour accueillir davantage le grand public : billet au match et abonnement des particuliers.
A la question « Qui paye ? », nous répondons que le jackpot financier de la Coupe d’Europe est déjà de 52 millions. Nous demandons à Denis Le Saint qu’il injecte l’argent supplémentaire dans son projet pour permettre d’en augmenter la capacité à 20 000 places.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

On s’en prend aux droits des femmes : défendons les CIDFF

Les Radicaux de Gauche, Génération.s, l’Union Démocratique Bretonne, partagent l’inquiétude des Centres d’Information des Droits des Femmes et de la Famille de Brest, du Finistère, de Bretagne et de tout notre pays
Créés en 1972, les CIDFF exercent une mission d’intérêt général, confiée par l’État afin d’améliorer la vie des femmes en favorisant leurs accès aux droits et leur insertion socio-économique. Ils les soutiennent dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et la promotion de l’égalité femmes-hommes.
L’extension de la prime Ségur aux salariés du secteur social et médico-social privé, en août 2024, a été une très belle reconnaissance pour leur travail. Mais dans le même temps l’État, principal financeur, n’a pas ajusté les subventions des CIDFF, dont la masse salariale constitue la part la plus importante des budgets, rendant ainsi une mesure bénéfique inapplicable.
Les CIDFF se trouvent alors contraints de limiter leurs actions sur le terrain, voire de procéder à la rupture de contrats de travail, malgré une promesse de compensation du précédent gouvernement. Savez-vous qu’à Brest plus de 4 000 entretiens par an sont réalisés par le CIDF qui compte 14 personnes et qui risque de devoir diminuer ses services malgré le soutien financier de la collectivité ?
Notre groupe dénonce cette politique injuste et mensongère qui fragilise l’action de soutien aux femmes les plus fragiles, alors que le Président de la République a prétendu faire de l’égalité femmes-hommes une grande cause nationale et ce dans un moment où leurs droits sont un combat de chaque jour et ne cessent partout d’être menacé.
La situation des femmes en Afghanistan et en Iran, le recul des droits aux USA, notamment du droit à l’avortement, montrent qu’aucune avancée n’est définitivement acquise. Nous vivons dans un monde où la liberté, l’égalité et la sororité sont attaquées par l’obscurantisme, le fanatisme et le retour de l’extrême droite aux portes du pouvoir.
Ne laissons pas, dans notre pays, reculer les droits des femmes !
Groupe des élu.e.s Radicaux de Gauche – UDB – Génération.s
Christiane Migot, Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron,
Xavier Hamon et Béatrice Le Bel

 

La sécurité, première des libertés

Les maires et les élus locaux ont une responsabilité déterminante en matière de sécurité. Dans leurs fonctions quotidiennes, ils jouent un rôle central, équilibré, entre prévention et anticipation. Ils participent aussi avec leurs services, leurs polices municipales respectives, à une définition toujours plus juste et fine des enjeux de collaboration avec l’État, la justice, la police et la gendarmerie nationale.
Nos six communes du GICA soulignent et regrettent réellement que le Conseil métropolitain de sécurité et de prévention de la délinquance (CMSPD), instance d’échanges et de diagnostics entre tous les acteurs, n’ait pas été convoquée depuis deux ans. Deux ans !
Une date vient seulement d’être fixée après que nous avons signalé et appuyé fortement la nécessité de se réunir et travailler à nouveau ensemble.
Toutes les communes n’ont assurément pas la même approche en matière de sécurité et de prévention. Or, cela ne doit pas être un facteur bloquant.
Il y a certes le principe de libre administration et de choix de chaque maire et exécutif territorial. Ceci dit, la criminalité et la délinquance ne connaissent aucune frontière. Elles s’affranchissent de tout dans une violence toujours plus grande.
Il est pour nous urgent de rattraper le temps perdu et de reprendre nos travaux collégiaux en dépassant nos différences d’approche. Nos sujets sont la prévention auprès des jeunes, la protection des personnes vulnérables et la réponse aux attentes de la population en matière de tranquillité publique.
Pour nous, au GICA, la sécurité est une priorité. Nous n’avons jamais varié.
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané 
elus-gica@brest-metropole.fr
 

8 mars 2025 : La défense des droits des femmes en péril

L’égalité femmes-hommes avait été déclarée “Grande cause du quinquennat” par E.Macron. L’État met-il vraiment tout en œuvre pour l’atteindre ? Pour éradiquer les discriminations systémiques et le fléau des violences faites aux femmes, il faut plus qu’une annonce : il faut des moyens. Or, une fois de plus, le budget de l’État n’est pas à la hauteur.
En Bretagne, l’enregistrement des violences intrafamiliales et sexuelles a plus que doublé depuis 2016. Cela concerne près de 15 000 victimes, femmes et enfants. En parallèle, des associations bretonnes de défense des droits des femmes lancent un cri d’alerte. Après plus de 50 ans d’existence, elles pourraient disparaitre dans les mois à venir faute de financement suffisant. Il s’agit des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles qui, en 2024, ont accompagné plus de 10 000 personnes dont 2 500 victimes de violences. Le Planning Familial rencontre les mêmes difficultés. Quelle perte ce serait pour la cause ! Pour lutter contre toutes les formes de violences sexistes, les Écologistes proposent des mesures claires : une campagne massive de prévention par l’éducation et la sensibilisation, une protection renforcée des victimes et la fin de l’impunité. Et des moyens pour les associations, les ministères de l’éducation, de la justice et de l’intérieur à hauteur de 2,6 milliards d’euros, loin des 94 millions proposés par l’État.
Les collectivités ont aussi un rôle à jouer dans cette lutte. Brest prend sa part dans la sensibilisation et l’accompagnement aux victimes : cours d’école non genrées, campagnes de communication, soutien aux associations, lieu d’accueil des victimes, maraudes en milieu festif sont autant d’actions qui en témoignent. En novembre dernier, la Ville a lancé le dispositif Angela, permettant à une personne en insécurité dans la rue d’être mise à l’abri dans l’un des commerces partenaires. Restons mobilisé-e-s et obtenons des moyens pour une société plus juste et plus égalitaire.
Les élu.e.s écologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Pour notre ville et notre métropole en 2025, des budgets sérieux, ambitieux et responsables

A l’heure où ce texte est transmis pour publication dans le magazine SILLAGE que vous avez entre les mains, nous ne connaissons pas encore les résultats des votes des parlementaires concernant le budget de la France. Malheureusement, nous n’avons aucune idée à ce jour du montant des dotations de l’Etat pour les collectivités locales, ces recettes étant nécessaires pour l’élaboration du budget de notre ville et de notre métropole.
Ces budgets de l’année 2025, que nous voterons le 28 mars pour Brest métropole et le 1er avril pour la ville de Brest, s’inscriront pleinement dans les engagements de la majorité municipale à laquelle nous participons avec loyauté, mais aussi avec réalisme et dans le respect des valeurs qui sont les nôtres.
En tenant compte des contraintes de calendrier imposées par l’instabilité politique au plus haut niveau de l’Etat, et ne sachant pas encore à quelle sauce nous allons être mangés, il nous faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et gérer convenablement nos budgets de fonctionnement dont nous avons la charge tout en veillant à maintenir l’investissement. Cet impératif sera scrupuleusement mis en application par notre majorité, et à plus d’un titre, il nous faudra tenir compte du contexte actuel.
Oui, la stratégie budgétaire que nous proposons pour 2025 va dans le bon sens car avec les incertitudes liées à l’instabilité politique dans notre pays, nous ne sommes pas dans l’inaction ! On agit, en y mettant les moyens, et nos choix forts répondent aux attentes de nos concitoyens et à celles des acteurs de notre territoire. Dans ces choix forts, prenons un exemple parmi tant d’autres : le maintien de l’effort d’investissement qui est un marqueur fort de notre volonté politique, de ce que nous souhaitons pour les Brestoises et les Brestois.
Brest est une ville où on vit bien. Les différents classements et diverses études publiés ces dernières temps le montrent sans ambiguïté. Brest fait partie des villes les plus attractives et où il fait bon vivre. C’est le fruit d’une politique volontariste et le résultat de choix politiques forts faits par notre majorité !
Ce seront donc des budgets sérieux, ambitieux et responsables que nous voterons pour 2025. Qui nous permettront de respecter nos engagements tout en tenant compte de nos possibilités financières et de nos marges de manœuvre.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche

Droits des femmes : dignité et espérance

Si le 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes, pour nous c’est tous les jours qu’il faut agir pour l’égalité et la défense des droits en France et dans le monde.
En décalage par rapport aux comportements dominants de son époque, le poète Alfred de Vigny écrivit, « Après avoir étudié la situation des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu’au lieu de dire : bonjour, on devrait leur dire pardon. »
Plus de 150 ans après où en sommes-nous ?
Bien sûr, la situation des femmes en France a considérablement évolué sur le plan juridique, sur leur capacité d’agir en tant qu’être autonome, sur leurs droits politiques, sociaux et sociétaux, sur l’accès à la formation et à l’emploi… Tout cela est le fruit d’un long combat d’émancipation des femmes, mais celui-ci non seulement n’est pas terminé, mais surtout, il n’est pas acquis.
Ailleurs dans le monde, le sort de la moitié de l’humanité est loin d’être enviable : les droits humains sont bafoués allant des discriminations affichées jusqu’à des conceptions rétrogrades : des jeunes filles mariées de force, parfois mutilées, des femmes vivant sous la coupe de tyrans imbus de pseudos droits ancestraux ou religieux, des esclaves livrées à la prostitution ou la pornographie, des victimes de crimes sexuels lors de conflits armés ou d’actes terroristes.
Mais ce sont aussi dans des pays où naguère les valeurs démocratiques étaient la norme que des droits reculent.

3 questions à Véronique BOURBIGOT

  • Votre regard sur la situation aujourd’hui ?
    En France, les inégalités salariales demeurent. Les femmes gagnent en moyenne 4 % de moins que les hommes, avec un écart global de 13,9 % pour un temps plein selon l’Insee. En 2024, elles ont donc « travaillé bénévolement » à partir du 8 novembre à 16 h 48. A ce rythme l’égalité sera au rendez-vous qu’en 2077…
    Nous ne pouvons plus nous contenter d’entendre : « allons mesdames, un peu de patience, cela finira bien par arriver. »
  • Sur les violences ?
    Malgré les dispositifs existants, les violences restent dramatiquement élevées. Les cas de harcèlements et d’atteintes sexistes dans l’espace public comme au travail, sont légion. Près de 100 % des femmes ont été placées un jour dans cette situation.
    Oui la rue est parfois un lieu d’intimidations en journée et de véritables dangers la nuit. A Brest, il manque un point essentiel dans le dispositif de sécurisation de l’espace public : la vidéoprotection.
    L’égalité c’est d’abord dans les familles qu’elle s’apprend. Mais c’est aussi le 1er lieu des violences physiques ou psychologiques. En Finistère en 2024 les violences intrafamiliales sont encore en hausse, + 2 % avec 3 125 victimes dans tous les milieux.
    A côté des cas identifiés par les services de police et la chaîne des services sociaux, il a ceux méconnus. Nous devons êtes en permanence à l’écoute.
  •  Justement vous êtes vice-présidente du département chargée de l’égalité
    Mon souci c’est de protéger, et mettre en sécurité les victimes. Nous agissons avec les pouvoirs publics, les services de police et de justice, les associations et les travailleurs sociaux. Nous le faisons par des soutiens financiers ou des actions de relais.
    Parmi les missions que nous soutenons, le relogement prioritaire des victimes et l’emploi. Ce sont deux axes essentiels portés par le CIDFF. Ainsi en lien avec le Medef, le CIDFF favorise par l’emploi l’autonomie financière des femmes contraintes de quitter leur domicile. C’est un travail considérable qui permet aux femmes de se reconstruire et de regarder vers l’avenir.
    Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
    Bernadette MALGORN, présidente
    Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
    Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD
    Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD
    Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
    21 rue Jean Macé – Brest

Brest Métropole : alerte à la dette

Les orientations budgétaires 2025 présentés en conseil de Métropole confirment nos inquiétudes sur l’avenir financier de notre collectivité. La dette atteint des niveaux alarmants, avec un emprunt d’équilibre en hausse de 29 % et une annuité de dette qui grimpe à 39,7 millions d’euros.
Ces choix d’endettement excessif, principalement dictés par le projet coûteux et mal maîtrisé « Mon Réseau Grandit », fragilisent la Métropole. Pendant ce temps, l’épargne nette s’effondre, passant à 19,6 millions d’euros en 2025.
Cette mauvaise gestion place une pression fiscale intenable sur les habitants et les entreprises, tout en compromettant les investissements structurants essentiels. Face à cette spirale dangereuse, nous appelons à des décisions plus responsables et à une véritable maîtrise budgétaire pour protéger l’avenir de notre métropole.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Décembre 2024 / Janvier 2025 - Expression libre (Sillage n°270)

Le Plateau du deuxième dépôt : un nouveau parc public métropolitain de 23 000 m² en cœur urbain.

Depuis plus de 30 ans, nous œuvrons collectivement pour rendre notre ville aux brestoises et aux brestois et assurer aux générations futures un cadre de vie sain.

Si Brest est désormais une ville pleinement tournée vers son fleuve côtier et sa rade, c’est le fruit à la fois d’une volonté politique forte de la collectivité et d’un long travail partenarial entre Brest métropole et l’Etat.

C’est tout le sens du comité de suivi de la « Mission Penfeld » qui depuis 1997 est chargé de coordonner la cession et la requalification de sites appartenant au ministère des Armées et n’ayant plus de fonction militaire.

Après deux premières réalisations emblématiques et structurantes pour Brest et sa métropole dont le succès n’est plus à démontrer, le Port du Château et le plateau et les Ateliers des Capucins - nouveau quartier de 16 ha relié par le premier téléphérique urbain de France et le tramway- cette instance poursuit son travail de réflexion sur le devenir de différents espaces en bord de Penfeld. Un fleuve auquel l’histoire de Brest est intimement liée.

C’est ainsi que la collectivité ambitionne de reconquérir un site urbain majeur, dernier site militaire situé en corniche et véritable lien entre la Ville « civile » et son fleuve côtier : le plateau du « Deuxième Dépôt ». Situé en plein cœur de métropole, ce lieu emblématique mais méconnu, est une pièce maîtresse de la démarche « Grand Balcon » portée par Brest métropole dont l’objectif est de relier et mettre en valeur les espaces publics en belvédère au-dessus de notre fleuve.

Dès juillet dernier, les habitants ont pu découvrir pour la première fois cette ancienne caserne dans le cadre de Brest au rendez-vous et des fêtes maritimes. Ce fut un moment fort de découverte des points de vue inédits et époustouflants sur un site jusque-là jamais ouvert au public et un véritable coup de projecteur sur les transformations urbaines.

Soucieuse de renforcer la qualité de vie au quotidien et d’offrir des îlots de verdure et de biodiversité en centre-ville préservés de l’agitation urbaine, la collectivité projette de créer à moyen terme, en lieu et place des casernements désaffectés, un vaste parc métropolitain paysager de 23 000 m². Et dès la fin des travaux de déconstruction et de dépollution, le site sera partiellement rendu au public.

La cession d’un autre site de plus de 3 ha, connu des brestois, l’Île Factice, situé au Nord de la porte de l’arrière-garde et dans la continuité du vallon de la Penfeld, suit quant à elle également son cours.

Autant d’espaces futurs qui s’ajoutent aux 870 hectares d’espaces verts et aux 25 000 arbres que compte déjà la métropole. Et cela, sans compter les plus de 17 000 arbres qui seront plantés d’ici 5 ans sur la métropole dans le cadre du Plan arbres, et les nombreuses démarches de végétalisation de l’espace urbain associant les habitants.

Chaque année, Brest métropole et la ville de Brest donnent ainsi toujours plus de place à la nature et offrent un cadre de vie préservé et recherché. Face aux enjeux climatiques, nous bâtissons ici une métropole plus solidaire, plus durable et plus agréable à vivre. Brest sera demain comme aujourd’hui un territoire où l’on prend soin des autres et de l’ensemble des écosystèmes vivants.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Aux côtés du monde du travail

Depuis la rentrée, les mouvements sociaux se multiplient dans notre pays. La suppression de 1 200 postes chez Michelin et la fermeture de son site à Vannes, le plan de licenciement de 2 400 postes chez Auchan, ne sont que les faces visibles de l’iceberg des licenciements en France.

Aucun secteur, aucun territoire, ne sera épargné.

D’après la CGT, dans le Finistère, ce sont des dizaines d’emplois qui sont immédiatement menacés : chez Saupiquet, chez Autoliv… A l’échelle du pays, le syndicat annonce un risque de disparition de plusieurs centaines de milliers d’emplois.

Notre territoire n’échappe pas à cette avalanche de plans sociaux. A Brest, Géant a récemment dû baisser le rideau. A Plouzané, les salariés de l’usine Autocruise redoutent une fermeture.

Dans la fonction publique, même tonalité…

Les agents sont dans le collimateur gouvernemental. Après avoir salué la nomination de Musk dans l’administration Trump, le ministre de la Fonction Publique a décidé de s’inspirer de sa ligne libérale pour mettre les fonctionnaires au régime sec : gel du point d’indice, suppression de postes, etc.

Toujours sur le pont, ce sont pourtant ces derniers qui permettent à nos villes, à nos territoires, à notre pays, de fonctionner au quotidien, de tenir debout en temps de crise.

Dans ce contexte social lourd, les syndicats s’organisent. Notre groupe soutient les revendications des travailleurs et des travailleuses, du public comme du privé, qui se mobilisent pour la protection de leur emploi et la conquête de nouveaux droits.

Face à une situation sociale tendue, le politique a en effet une grande responsabilité pour protéger l’ensemble du monde du travail dont l’industrie.

Au sein de nos collectivités, c’est notamment dans cet esprit volontariste que nous avons agi et que nous continuerons d’agir en faveur d’une réindustrialisation de notre territoire (EMR, réparation navale, abattoir du Faou, etc) synonyme d’emploi local.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Un sauve qui peut gouvernemental injuste pour notre collectivité.

La France se trouve confrontée à des problèmes budgétaires sérieux. Les finances publiques atteignent un déficit de 173 milliards et un endettement de 3 100 milliards d’euros. Face à ce gouffre financier abyssal le gouvernement propose un sauve-qui-peut peu réaliste en ayant recours à la participation des collectivités à hauteur de 5 milliards d’euros pour les plus importantes.

Cette situation financière n’est pas apparue depuis la COVID. Elle trouve ses racines dans un casting néfaste des responsables de la politique économique et financière de l’Etat. A cela s’ajoute, les relations avec des décisionnaires de grandes entreprises privées, de banques d’affaires ou de cabinets de conseil qui pratiquent un lobbying. Sans oublier les largesses faites à de grands groupes et surtout au financement par la dette de son déficit courant.

Arrêtons de fantasmer sur la conduite des collectivités locales.

Depuis la décentralisation, elles ont fait des efforts considérables et repris des délestages de services publics ainsi que des secteurs entiers en particulier sur les politiques liées à l’Education, la solidarité ou encore le développement économique.

L’osmose de son tissu territorial, économique, social, écologique et solidaire est un atout essentiel et ne doit pas être remise en cause par des mesures d’asphyxie financière.

A Brest et sa Métropole nous avons nos priorités.

Le gouvernement doit renouer avec le principe d’un Plan approuvé par le Parlement compatible avec les nouveaux impératifs de notre temps : en finir avec l’ultra-libéralisme. Nous voyons la transition écologique remise en question, la misère et l’injustice sociale s’intensifier.

Notre ville et sa communauté peuvent être impactées par les conséquences indirectes du sauve qui peut gouvernemental. Nos relations financières sur les projets communs avec la Région ou le Département peuvent être affectées. Notre développement économique largement lié à la mer, à la recherche, à l’agriculture et bien sûr à la Défense doit lui aussi être l’objet d’une préservation et d’une vigilance permanente car nos futures ressources en dépendent.

Le Groupe des élus LRDG – UDB – Génération.s
Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel
Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron

 

Pont Albert Louppe 2030

La décision d’interdire la circulation sur le Pont Albert Louppe aux voiturettes a remis à l’actualité le sujet du devenir de cet édifice à l’aube de son centenaire. 

1930-2030. Le pont aura bientôt cent ans et pour célébrer cet anniversaire, il est temps de bâtir un projet structurant pour son avenir : Albert Louppe 2030 !

Le pont est un trait d’union entre les rives de l’Elorn, très utilisé par les cyclistes, les piétons et les usagers de deux roues de moins de 50 cm3. Les barrières et restrictions dernièrement posées ont démontré l’utilité actuelle du pont pour les pompiers, le SAMU et les forces de l’ordre. En cas d’accident sur la RN165, de bouchons, de blocages, il permet aux forces d’intervention d’urgence de franchir rapidement l’Elorn. Par ailleurs, dans un contexte de lutte contre les émissions carbone et de réduction de l’impact climatique des déplacements, et, face à l’engorgement actuel du pont de l’Iroise, se priver d’une voie dédiée aux circulations douces et décarbonées serait absurde au regard des attentes de la population.

Le coût important de la destruction du pont comparativement au coût de la rénovation plaide pour la seconde option. Les études ont démontré la solidité de sa structure, la rénovation concernerait principalement le tablier. En cas de rénovation du tablier du pont, nous devons entreprendre une réflexion plus large sur les mobilités entre le nord et le sud du département, en lien avec l’Etat, le Conseil départemental du Finistère et le Conseil régional de Bretagne. Rappelons que le pont appartient à l’Etat et figure dans le contrat plan Etat-région. Se priver du pont limiterait le franchissement de l’Elorn à deux points : Landerneau et le Pont de l’Iroise.  Nous plaidons pour l’extension du réseau de Tram depuis le port de Commerce, Océanopolis et jusqu’à Loperhet en passant par Plougastel et par le pont Albert Louppe. Cela permettrait de développer des hubs de multimodalité pour développer le Tram-train Quimper-Brest.  Cette option permettrait de désengorger le pont de l’Iroise et d’offrir une alternative rapide, écologique et moderne à la voiture individuelle. Longue vie au pont Albert Louppe !

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

L’injuste prix de notre alimentation

L’alimentation est devenue la variable d’ajustement du budget des foyers : elle n’en représente plus que 18 %. Après avoir payé ses factures, on regarde ce qu’il reste pour manger, on transige sur la qualité ou la quantité. La précarité alimentaire est en forte hausse depuis 2021. Les métropoles comme Brest sont très impactées du fait de leur fonction d'accueil et leur densité en logements sociaux et étudiants. La Banque alimentaire Finistère distribue environ la moitié de ses denrées à Brest par exemple.

Pourtant, côté production, le coût payé aux agriculteurs-trices a été divisé par 2 en 50 ans. Malgré leur rôle essentiel, 18 % de celles et ceux qui nous nourrissent vivent sous le seuil de pauvreté. Les manifestations récentes nous le rappellent, leur mal-être est grand. Les normes environnementales apparaissent pour beaucoup comme des charges insurmontables.

L'équation d’une alimentation accessible, saine, issue d’une agriculture rémunératrice et préservant l’environnement est-elle vraiment insoluble ?

Le Secours Catholique, CIVAM, Solidarité Paysans et la Fédération Française des diabétiques ne s’y résignent pas. Dans l’étude « L’injuste prix de l’alimentation », ces 4 associations s’interrogent sur le coût réel de l’alimentation. Qui capte la différence de valeur entre ce qui revient au producteur et le prix payé en caisse ? Quels sont les coûts cachés de notre système alimentaire pour nous soigner, pour compenser les inégalités sociales et l’impact environnemental de celui-ci ?

L'étude préconise d’allier démocratie, accessibilité financière et transition agroécologique. A Brest, de nombreuses mesures sont déjà initiées : offre de restauration collective durable, Projet Alimentaire, structuration de filières agricoles durables, soutien à la caisse alimentaire commune… Le rapport en identifie d’autres : favoriser l’implantation de commerces répondant à des objectifs sanitaires, sociaux ou écologiques, réguler l’affichage publicitaire. Des leviers à activer ?

Les élu·e·s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Joyeux Noël et Bonne année 2025 à toutes et tous.

Dans quelques jours, nous allons retrouver une ambiance de fête. Par tradition, le mois de décembre est toujours propice à ouvrir une parenthèse de répit et de repos dans une deuxième partie d’année durant laquelle chacune et chacun d’entre nous est fortement mobilisé. Une période précédant Noël toujours aussi dense et chargée. Mais cette année, en plus de ce que nous connaissons habituellement, les incertitudes se font de plus nombreuses.

L’instabilité politique en France est une réalité depuis la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale. Les résultats de l’élection des députés en juillet dernier ne nous amènent pas à être optimistes pour les semaines à venir. Les décisions prises au plus haut niveau sont en effet de plus en plus incompréhensibles et les incidences négatives sur notre quotidien vont être de plus en plus difficiles à accepter.

Mais pour autant, faut-il faire l’impasse sur ce moment convivial et festif que nous pouvons vivre avec les fêtes de fin d’année et ne pas se laisser emporter par la magie de Noël ? Non, bien au contraire, il nous fait mettre à profit ces quelques jours pour penser à autre chose. Être plus proches des siens, montrer sa solidarité envers les plus démunis, ouvrir son cœur et rêver…

La ville de Brest, sous l’impulsion de notre élu Fortuné Pellicano, adjoint au maire délégué à l’Animation et aux Grands événements, propose de retrouver l’esprit de Noël durant quelques jours, en centre-ville et dans les quartiers. Et même si cette année le Marché de Noël sera proposé dans un espace réduit Place de la Liberté, les travaux de la nouvelle ligne de tramway nous y obligeant, il y aura suffisamment d’illuminations, de décorations et d’animations pour rêver les yeux ouverts pendant quelques jours et faire des vœux malgré les tristes perspectives qui nous sont annoncées pour 2025.

Soyons optimistes, même si cela ne doit durer que pendant ces quelques jours de fêtes.

Joyeux Noël et Bonne année 2025 à toutes et tous.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Ville de Brest et Brest Métropole

Retour sur 2024… Défis de 2025

C’est la fin de l’année. Revenons avec Bernadette Malgorn sur les mois passés.

Il y a un an, vous présentiez des vœux de Paix.

Exprimer des vœux pour le monde, pour la France et pour ses habitants, c’est se placer sous le signe d’une espérance.

Le monde change et nous vivons des temps dramatiques avec la poursuite des conflits en Ukraine et au Proche-Orient, pour rester dans notre proximité.

En France, c’est l’instabilité politique qui prévaut : une dissolution ratée, une absence de majorité, un gouvernement confronté à une dette abyssale.

Et il y a le poison insupportable de l’antisémitisme qui est une offense aux valeurs de notre République.

Brest dans cet environnement ?

Nous avons plusieurs défis à relever. Ils sont certes nationaux mais se déclinent localement. J’en cite trois : la défense, l’état de nos finances, la sécurité de nos concitoyens.

Le retour de conflits ouverts engageant des puissances nucléaires, l’armement massif d’états autoritaires, la montée de l’isolationnisme aux Etats-Unis, impliquent plus que jamais un investissement dans notre souveraineté militaire.

L’affirmation de notre puissance navale, la confirmation de notre dissuasion nucléaire, héritée du général de Gaulle, renforcent le site brestois dans sa vocation stratégique.

Vous évoquez les finances.

Si le législateur fait participer les collectivités à la résorption des déficits publics, comment Brest et la Métropole abordent-elles cette perspective ? Les deux situations sont très différentes.

Sur le budget municipal, les marges existent, et la ville est capable de s’adapter sans peine.

Mais à la métropole, nous sommes déjà en limite de la zone critique, par les choix de l’équipe Cuillandre. C’est la métropole qui finance la plupart des grands projets brestois souvent trop coûteux. Nous alertons depuis des années sur cette dérive pour éviter des arbitrages sévères dont les entreprises et les ménages feraient les frais.

M. Cuillandre a sonné l’alarme, mais quand nous avons proposé la mise en place d’une instance de crise pour faire face à cette situation qui serait catastrophique, il refuse.

Et la sécurité ?

La loi donne des moyens d’action et de prévention importants aux maires. Nul besoin de demander au Père Noël une panoplie de shérif pour cela.

Mais à Brest, le maire campe sur des positions dogmatiques : refus d’une police municipale, refus d’un réseau de caméras sur le Centre et les quartiers avec une supervision urbaine.

Certes, il y a 18 agents de tranquillité urbaine. Ils font ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas à la hauteur d’une situation qui s’aggrave.

Le narcotrafic, les vols avec ou sans violence, les situations de harcèlement et d’agression dans la rue, les incendies de véhicules, les rodéos urbains, les occupations de halls, les cambriolages, les violences intrafamiliales… Et maintenant des fusillades, des attaques au couteau et même l’incendie d’église. Tout cela est devenu une réalité brestoise.

Il ne s’agit pas pour une police municipale de se substituer à la police nationale, laquelle pourrait d’autant mieux lutter contre la délinquance et la violence qu’elle ne serait pas mobilisée sur des événements festifs de la ville, par la mise en fourrière de véhicules, ou les bruits de voisinage. Ces tâches relèvent de la police municipale là où elle existe.

Pour faire face à la dégradation, nous proposons la création d’une bonne centaine de policiers municipaux. Brest en a les moyens.

Les Brestois n’en peuvent plus. Nous proposons une politique globale de sécurité sur Brest.

Joyeux Noël et bonne année,

Nedeleg laouen ha bloavez mad.

Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest

Stationnement au port : l'asphyxie continue

La situation du stationnement au Parc à chaînes devient catastrophique pour les entreprises et les restaurateurs. La suppression progressive des places de parking, conjuguée à une politique tarifaire dissuasive, met en péril l'attractivité du Port de Commerce.

Dans un contexte économique déjà tendu, les professionnels de la zone voient leur clientèle contrainte de renoncer à fréquenter leurs établissements. La majorité métropolitaine persiste pourtant dans ses choix dogmatiques, ignorant les réalités du terrain et les besoins des usagers.

Si nous partageons l'ambition d'une Métropole plus durable, celle-ci ne peut se construire au détriment de notre tissu économique local. Il est urgent de repenser globalement l'accessibilité du port de commerce, en concertation avec les acteurs concernés, pour préserver ce poumon économique de notre Métropole.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com